En France, en 2018, plus de 58 000 accidents corporels ont été recensés, faisant plus de 72 000 blessés et environ 3 500 morts. Malgré ces chiffres élevés, ils sont en baisse en comparaison de l’année 2017 (environ -5% sur chacune des estimations).
Grâce à l’ONISR (Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière), nous pouvons avoir plus d’informations quant aux principaux dangers en cause dans ces accidents et ainsi mettre en place des mesures pour les prévenir :
○ Vitesse
C’est la première cause de mortalité routière en France (31%).
> Adaptez votre vitesse en fonction des circonstances (météo, état de la route, état du véhicule, nuit, …) et respectez les distances de sécurité (1 trait = danger – 2 traits = sécurité).
○ Téléphone
Lire un message en conduisant multiplie le risque d’accident par 23.
> Déléguez vos appels à votre passager ou arrêtez-vous si vous devez absolument utiliser votre téléphone. La législation tend à devenir stricte vis-à-vis du téléphone au volant, avec le retrait de votre permis si vous commettez une infraction en téléphonant au volant.
○ Fatigue
Dès les premiers signes de somnolence, le risque d’avoir un accident est multiplié par 3 ou 4.
> Prenez la route après avoir passé une nuit de sommeil complète et pensez à faire des pauses toutes les deux heures.
○ Médicaments
En France, la part des accidents attribuables aux médicaments se situe entre 3 et 4%.
> Consultez la notice de votre médicament avant de le consommer, consultez la liste des effets secondaires et respectez les recommandations médicales.
○ Alcool
Chaque année, 30% des accidents mortels sont dus à une prise excessive d’alcool.
> Modérez votre consommation d’alcool. Vous êtes autorisé à conduire tant que vous ne dépassez pas 0,5g/l d’alcool (1 verre) pour les permis standards et 0,2g/l (0 verre) pour les permis probatoire. Un verre d’alcool correspond à 25 cl de bière à 5°, 12,5 cl de vin de 10° à 12° ou encore 3 cl d’alcool distillé à 40°.
○ Drogue
En 2017, 23 % des personnes décédées sur les routes ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l’emprise de stupéfiants.
> Ne conduisez pas sous l’emprise de stupéfiants. Les drogues peuvent avoir différents effets sur votre conduite (baisse de vigilance, comportement irrationnel, trouble de la perception, …).
Enfin, n’oubliez pas le port de la ceinture de sécurité, que vous soyez le conducteur ou un passager : 22% des personnes tuées sur la route en 2017 ne portaient pas de ceinture de sécurité.
Malgré un retard sur l’estimation de la baisse de la mortalité sur les routes, la Sécurité Routière continue de mener des campagnes « chocs » pour sensibiliser un maximum sur tous ces dangers meurtriers.
Il est nécessaire de prendre réellement conscience des conséquences que peuvent avoir tous ces dangers sur nos vies et que cela n’arrive pas qu’aux autres.
Source : https://securite-routiere.gouv.fr